1 juillet 2008
Je suis autrefois
Comme si en croisant les doigts plus fort, le destin allait dévié un peu. Sans doute qu'il ne faut pas trop y croire, alors écrase mes espoirs sur le mur des vacances. Tandis que le reste du moi avance à grand pas vers ma parisienne et que chaque jour qui passe me rapproche de ses yeux qui rient. Je suis déçue que dans son enthousiasme, la fille aux yeux verts ait oublié ma peine éventuelle. Qu'elle n'ait pas vu mon regard d'un coup se brouiller. Et qu'elle soit partie s'étaler dans la paille avec l'horripilateur. Mon estomac sautille joyeusement, agité par une possessivité bien trop encombrante.
Et ma mère, chaque seconde, pleure en silence.
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