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Ouvre les yeux

8 avril 2012

Telle une mer pressée

J'ignore son emploi du temps, ma seule certitude c'est que quand elle est avec moi, elle n'est pas dans les bras d'une autre. Elle ne s'excuse jamais de rien, elle est cassante, piquante, fière, sans pitié, autoritaire. Elle me parle sans gène des femmes qui ont agité ses nuits. Elle est tellement cultivée qu'on peut même pas discuter simplement. Elle refuse que je la prenne dans mes bras, ma seule place étant dans les siens. Elle m'embrasse quand ça la chante. Elle me réveille tous les matins à 6h parce qu'elle arrive plus à dormir. Elle use de tous les stratagèmes pour que je lui fasse son café. Elle répond pas quand je pose des questions.

Son humour est à tomber. Elle me fait l'amour comme personne, surtout le matin. Elle est douce, tendre. Elle accourt dès que je me sens trébucher. Elle met toujours la musique qu'il faut. Elle laisse apparaître un bout de fragilité, parfois. Elle a peur de rien. Elle est curieuse, jamais envahissante. 

Si on devait faire un pour un contre, elle quitterait la scène en moins de deux. Sauf que les points ne se valent pas. Que même ses défauts à la con me troublent. Que quand elle n'est pas là ça me manque, même si je déteste qu'elle vienne en m'interdisant de l'approcher, je préfère quand même ça à son absence. Je la trouve belle quand je la regarde exister, même si elle est communique n'importe comment, même si ses remarques me blessent. Même si, même si.

On n'est pas un couple et je crois que je suis amoureuse. C'est les grandes vacances. Le printemps, les hormones, la distance, l'été et tout ce qui s'en suit. En somme, je me suis mise dans une belle merde. Et par fierté j'aimerais être la première à la faire craquer.

 

" - T'es bien une fille toi !

- Ah ouais ? Et t'es quoi toi alors ?

- Bah y a les filles et les vraies filles, moi j'suis une fille.

- Et c'est quoi la différence entre une fille et une vraie fille ?

- Bah les filles, ça chouine, comme toi !"

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16 mars 2012

Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne

Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. Les gens ne nous appartiennent pas. 

30 janvier 2012

La zone du dehors

Ca fait des mois que je cours après cet homme qui m'a retournée le ventre, privant mes nuits de sommeil et défiant ma clareté d'esprit. J'ai avancé sans doute, prête à lutter contre la distance, contre son emploi du temps de ministre, contre celle qui partage sa vie, et contre sa mauvaise foi, aussi. Et ce n'est même pas l'épuisement qui aura eu raison du "nous" que j'avais tant envie de créer. Mais cette jolie jeune fille qui partage mon lit à l'occasion. Parce qu'elle est remplie d'une tendresse si juste que même si mon coeur ne s'emballe pas encore, mon corps tremble à chaque fois. S'il ne fallait pas sans cesse jouer de ses propres désirs autant que de ceux de l'autre, je l'inviterais tous les soirs à venir occuper mes nuits. On s'apprivoise doucement, on parle de tout mais pas du "nous", parce qu'on ignore même s'il y en aura un un jour. En attendant, on vit.

Ce qui est étonnant c'est qu'alors qu'on buvait un verre il y a des mois de cela, on avait fait croire à un homme qu'on était en couple. Et le début de la longue histoire qu'on avait inventé pour se jouer de lui était similaire à la réalité d'aujourd'hui. 

21 janvier 2012

Sur des parquets immense

C'était courir dans les rayons du supermarché. Dans tous les sens. Voir la belle diriger son monde de ses grands yeux verts. La suivre, l'aimer, la regarder. C'était être 6 dans une BX, c'était de la buée sur les vitres, moi je m'attache pas, si jamais on tombe dans l'eau j'veux pouvoir sortir vite. C'était du stop sous la pluie. Pendant des heures, des heures et des heures. C'était une grande discussion sur l'éducation, bien au chaud en attendant. C'était un covoiturage de nuit. Avec des gants en cuir, une jolie petite voix, des frontières en bateau gonflable. Des histoires et des histoires. C'était des étoiles plein les yeux, je crois qu'on en brillait même. Et cette pluie, toujours cette pluie dans la nuit. C'était l'arrivée parisienne, avec ses grandes retrouvailles. De l'amour pour elle, tellement d'amour pour elle. C'était un réveil étonnant à 5h, à faire des tours et des détours dans ces rues, connues depuis seulement quelques heures mais déjà familières. C'était la découverte de ceux avec qui on allait partager cette nuit, de la musique, de la prestance. C'était la grise mine du canal Saint Martin, c'était nos jambes fatiguées qui nous baladent on n'sait même plus où. C'était le début de la soirée. C'était ces gens d'avant, qui nous sourient avec tendresse. A moitié pardonnée. C'était les stratégies pour s'intégrer. C'était la folie d'une nuit dans cet appartement, tellement de couleur, sur les murs, sur leur visage, dans mon coeur. Partout. Partout. C'était minuit, l'accordéon, la sincérité de 2 mots qui sonnent pourtant si faux d'habitude. C'était danser, jusqu'à pas d'heure, jusqu'à pas d'heure. C'était Mathilde. C'était du vin. C'était un covoiturage de jour. Avec un grand monsieur. 

C'était un beau voyage. 

30 décembre 2011

Pour oublier je dors

Si tu savais comme mes nuits sont agitées par tout ce qu'on aurait pu, par tout ce qu'on aurait du, parce que si on avait su. J'aurais griffé ton dos, manger ta peau dont la texture creuse encore le bout de mes doigts, de regrets, d'inachevé. Ta place est à mes côtés, jamais je n'ai eu pareille certitude, alors qu'est ce que tu fais si loin ? Tu verras l'évidence le jour où je viendrai faire tomber toutes les barrières qui remplissent tes journées, toute cette agitation pour ne pas sentir le vide, ne surtout pas se rendre compte que ça n'a pas de sens. Ignorant la finalité. Je suis sure que tu as pourtant l'impression de bien savoir où tu vas. Où tu vas mais sans vivre. Ivre de travail et d'engagement.

Chouette, on part en vacances.

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27 décembre 2011

L'autre bout du monde

C'est un peu grise mine ici. Mais j'aime ce blog, j'aime ce nom, j'aime tout ce que j'y ai construit, comme j'y ai grandi. Alors je reste là, parce qu'aujourd'hui n'est qu'une continuité. Un bout de moi qui tout d'un coup a pris son envol.

Mais pas si subitement que ça. Parce que ça fait des années vous savez, que l'idée de la femme que j'ai envie d'être grandit en moi. A votre grandeur mes amies. Vous qui m'avez montrée ce que c'était d'être une femme.  Des années pour certaines, quelques mois pour d'autres, que je vous regarde avec curiosité et attention, me demandant comment vous aviez fait pour exister d'une si jolie manière. Sachez que ce que je suis aujourd'hui, c'est un bout de tout ce que vous m'avez donnée. C'est avec votre regard, tant sur moi que sur le monde que j'ai vu, que j'ai su ce que j'avais envie de devenir. Que j'ai tracé le chemin de mon idéal et que j'suis pas prête de lacher la corde. Peut être que j'finirai par me prendre les pieds dedans, mais au moins j'y aurai cru. Si j'ai ce regard sur vous aujourd'hui c'est grâce à vous, si aujourd'hui c'est à mon tour de vous portez un peu, c'est grâce à vous, si j'aime à vous regarder avec tendresse quand vous tremblez c'est aussi grâce à vous. 

A celle qui se demande comment elle pourrait bien me rendre la pareille un jour, je peux t'affirmer que ce qui brille dans mes yeux, c'est toi qui l'as planté dans mon ventre il y a 6 ans, parce que tu étais la première pierre, le premier bout de femme à qui j'ai eu envie de ressembler. Parce que tout l'amour que je sais donner aujourd'hui il grandit dans mon ventre depuis toi. Depuis toi. 

Et à toutes les autres qui ont croisé ma route et que j'suis pas prête de lacher, à celle qui avec force et conviction m'a montrée comme ça pouvait être beau de prendre sa place, à celle qui m'a montrée tout le respect qu'on pouvait s'accorder et comme les femmes étaient belles, juste d'exister, à celle qui de sa grande gueule m'a appris la douceur de la considération, à celle qui par son aisance m'a liberée de mon corps, à celle qui m'a appris à rire de moi, à oser être quelqu'un. 

Et puis à ce petit con qui bouleverse mes nuits depuis cet été, parce qu'il a sa place dans mon histoire même s'il est trop peu présent. Peut être que sans lui j'aurais continué à nourrir l'idée de celle que j'avais envie d'être, sans jamais oser vraiment. Je pourrais au moins lui accorder le mérite de m'avoir fait sortir de moi.

Parce que ça y est, je suis sortie de ma coquille, il m'aura fallu quinze ans pour me rendre compte que j'étais coincée dedans. Six ans pour être prête à en sortir avec assurance. Et une décision, pour tout casser. 

Entre mes bras je serre ton corps, tu es là, à l'autre bout du monde ... 

6 août 2011

Dans tes yeux mon ami, belles sont mes nuits

A peine amarée que déjà l'autre bord est à tes pieds, mon amie, et qui sait ce que tu y trouveras. La complémentarité des bases. Jalouse de tout ce qui agite ton ventre et qui a déserté le mien depuis des années, qui se refuse à revenir. C'est l'attente qui le ronge. Résonne toujours dans ma tête l'insaisissable incompréhension. Jamais, peut être. Et c'est quand qu'on chavire, dis moi. 

On, n'existe pas.

30 juillet 2010

The die is cast

Qu'on fasse taire les lignes droites, des tours et des détours je veux. A nouveau leur sourire, si beaux mes compères, mes compagnons de - fortune, autant que vous le voulez je trinque à votre santé à flot jusque sur Bouddha qui creusera ma peau une fois encore, mille fois. Ça déborde de partout résonne fort pour vous, mon amour. Indescriptible écho, qui vient du fond ce cri claque contre les parois fait vibrer mon ventre. Et boom dans mes veines réactive la circulation. 

26 janvier 2010

Qui me brule les joues. La coloc pianote

Qui me brule les joues. La coloc pianote doucement et cherche les notes aussi fort que ces putains de papiers, tellement indispensables qu'on en chialerait quand on arrive pas à mettre la main dessus. Mano Solo qui tourne derrière. Mais qui tape bien plus qu'un fond sonore. J'ai la tête dans mon verre de rhum, qui jamais ne se videra, j'en ai bien l'impression. J'ai envie d'te dire, qu'il est pas tard, tu sais, parce que même si t'as un train d'retard, au moins t'en as plus qu'un. On finira par y arriver, par se retrouver sur le même quai, à s'manger la gueule. J'te l'dis moi, j'l'ai vu ! 
Y a pas de drames tu sais. Des étoiles, il y en aura d'autres. Dans tes yeux, sur mes mains. Partout.

31 juillet 2009

Infernale la fuite intense incessante. Sa main

Infernale la fuite intense incessante. Sa main m’emporte vite le brouillard ignorant la finalité. Dans le tourbillon hurler la peur de l’abandon toujours la nuit, froide. Intérieurement la solitude éreintante me dévisage. Les murs résonnent sous la puissance de mes coups rythmiquement corrects, paniqués. En sueur la lumière tic-tac.
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